Leharim est une pièce chorégraphique et performative qui explore les mouvements improvisés et écrits des danseur.ses, encadrés par le principe de kinésphère (Rudolf Laban). Cette recherche performative interroge la manière dont le mouvement devient un langage, intimement lié à la notion d’espace.

La chorégraphie oscille entre effort, fluidité contrôlée, espace restreint et mouvement dynamique. Les concepts d’espace et de forme dans l’écriture chorégraphique se mêlent alors à l’intimité des danseur.ses.

Les processus de composition de Trisha Brown, issus de la post-modern dance, invitent à une réflexion sur le fait que le corps n’est pas seulement un mouvement dans l’espace : il devient une forme plus profonde. Comment prépare-t-on le corps au mouvement ? Pourquoi choisit-on d’emprunter ce cheminement ?

L’écriture chorégraphique engage le spectateur à saisir les enjeux du mouvement, de sa nécessité à occuper l’espace, tout en retraçant les motivations premières et influences. Des projections vidéo, des images et des textes viennent enrichir cette réflexion. 

L'oeuvre performative débute à la Villa des Ombelles par une expérience de voyage intérieur proposée à tous les participants sous la forme d'un bain sonore méditatif et guidé.